Par Antonio Patti
Troisième et dernière partie
Après les différents éléments vus dans les deux autres parties de cette article, il est nécessaire d’avoir en tête certaines informations…
Il est important dans notre démarche diagnostique d’évaluer d’abord la classe articulaire avant d’évaluer la classe dentaire et squelettique et en tirer les conclusions nécessaires pour planifier un traitement qui tienne compte des différentes composantes de l’appareil stomatognathique et en particulier les ATM.
L’étude téléradiographique et ses valeurs céphalométriques sagittales peuvent être «fausses» si nous sommes en classe II articulaire, car la mandibule est, dans ce cas, dans une position rétrusive à cause d’une luxation discale jeune. L’analyse céphalométrique sera alors seulement programmée, lorsque le ou les condyles seront placés en relation de classe I articulaire, par l’orthopédie de l’ATM.
Après cette étape du traitement, nous sommes souvent surpris de constater qu’après avoir repositionner le condyle, la classe II dentaire est souvent corrigée complètement ou presque. Ce type d’approche nous facilite souvent la tâche et nous donne beaucoup plus de satisfaction, car nous redonnons à l’enfant toutes ses chances d’avoir un développement cranio-facial harmonieux et une bonne santé de son appareil stomatognathique.