Au sein des cabinets d’orthodontie, et ce depuis le premier confinement, le nombre de nouveaux patients à connu une très forte augmentation. Les traitements orthodontiques ont été davantage plébiscités : un effet inattendu du Covid.
L’utilisation des outils de visioconférences, tels que Zoom et Teams, a été un des éléments qui explique cet effet. Les réunions au bureau, qui épargnaient jusque-là les travailleurs d’être confrontés à leur propre image, ont fait place à de véritables miroirs faisant apparaitre de petits complexes chez de nombreuses personnes : beaucoup ont ressenti le besoin d’être soigné. Si l’on en croit un sondage réalisé par Harris Interactive, 39 % des Français interrogés portent un appareil, tandis que 16 % estiment qu’ils en auraient eu besoin.
L’orthodontie a fait également d’indéniables progrès, avec l’apparition de traitements de plus en plus légers, moins visibles, voire pour certains totalement invisibles. Grâce à la 3D, ils sont aussi plus précis. On constate qu’il y a un vrai progrès social en France, la couverture universelle permet un accès de l’orthodontie à tous les enfants de moins de 16 ans, gratuitement pour les familles modestes. Les chiffres de la Fédération française d’orthodontie parlent d’eux même : chaque année, quelques 900 000 jeunes sont pris par les chirurgiens dentistes exerçant l’orthodontie, pour une durée qui varie entre un et trois ans de traitement.
Pour rappel, depuis 1988, le montant des remboursements est fixé à un maximum de 193,50 euros sur six semestres à condition que la demande d’entente préalable soit faite auprès à la caisse d’assurance maladie avant le 16ème anniversaire du patient.
Rappelons aussi que la période a été propice : sous le masque, le sourire avec des dispositifs orthodontiques passait presque inaperçu …
Source : www.sudouest.fr